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Conseils de sous-titrage : À faire et à ne pas faire

Les choses à faire et à ne pas faire lors du sous-titrage

Verity Hartley chez LanguageWireVerity Hartley , Spécialiste Marketing, LanguageWire ||  Temps de lecture : 3 minutes

Si vous avez regardé un film ou une vidéo avec des sous-titres, il y a de fortes chances que vous sachiez instinctivement ce qui différencie un bon sous-titrage d’un mauvais.

Un bon sous-titrage nécessite des compétences et de la pratique et améliore votre compréhension de l’action qui se déroule à l’écran.

Un mauvais sous-titrage peut réduire votre compréhension de ce qui se passe en confondant les orateurs, en traduisant mal ce qui est dit ou en étant tout simplement difficile à lire.

Alors, pour vous aider à tirer le meilleur parti de votre travail de sous-titrage, voici quelques conseils pour offrir à vos spectateurs la meilleure expérience possible.

À faire lors du sous-titrage :

1. Les sous-titres doivent être concis et rédigés dans un langage simple.

Si vous sous-titrez une interview, vous devrez traduire la personne interviewée mot pour mot, mais dans d’autres situations, vous pouvez paraphraser les mots et les phrases pour une meilleure compréhension.

2. Assurez-vous que les sous-titres sont synchronisés avec l’audio.

Les sous-titres désynchronisés sont extrêmement frustrants pour le spectateur et ne peuvent vraiment être tolérés que dans le cadre d’une traduction en direct. Prenez le temps de vérifier que vos sous-titres correspondent à l’audio.

3. Utilisez une taille et une couleur de police appropriées et évitez les polices fantaisistes.

Résistez à l’envie de rendre vos sous-titres originaux ou voyants avec des couleurs ou des polices criardes. Optez pour une police simple sans serif et utilisez soit du texte blanc, soit du texte noir sur fond blanc.

4. Utilisez une ponctuation et une grammaire correctes dans les sous-titres.

Une mauvaise orthographe et une mauvaise grammaire peuvent entraîner un problème de compréhension pour vos spectateurs. N’oubliez pas non plus que la ponctuation est utilisée différemment d’une langue à l’autre. Adressez-vous à un expert en langues pour en être certain.

5. Utilisez des identifiants d’orateur pour indiquer qui parle.

Facilitez la compréhension de vos spectateurs en indiquant le nom de l’orateur avant sa prise de parole. Souvent, cela se fait en majuscules et parfois entre crochets.

6. Utilisez des crochets pour indiquer les sons ou actions hors écran.

Ces légendes aident les personnes malentendantes à comprendre les actions et les sons qui peuvent avoir lieu hors écran. Le son est décrit et placé entre crochets, généralement sur une ligne distincte.

7. Utilisez des points de suspension pour indiquer les pauses ou les pensées incomplètes.

Si un orateur cesse de parler avant d’avoir terminé sa pensée ou sa phrase, n’oubliez pas d’ajouter des points de suspension (...) pour montrer que l’énoncé est incomplet et non votre sous-titre.

8. Utilisez l’italique pour indiquer l’emphase ou les mots étrangers.

Si un orateur utilise beaucoup d’emphase dans son discours pour insister sur certains points, vous pouvez les mettre en évidence en utilisant l’italique pour les mots emphatiques. Cette technique permet également d’indiquer lorsqu’un mot est volontairement non traduit.

9. Utilisez un ton neutre et évitez d’insérer des opinions personnelles.

Le travail d’un sous-titreur est de retranscrire fidèlement les paroles prononcées. Si vous disposez d’une certaine liberté créative pour paraphraser, faites attention aux mots que vous choisissez et à la manière dont ils peuvent être interprétés.

10. Modifiez et révisez soigneusement vos sous-titres pour éviter les erreurs.

Assurez-vous de toujours faire relire vos sous-titres par un réviseur afin de détecter les éventuelles erreurs ou de mettre en évidence les phrases qui manqueraient de sens.

À ne PAS faire lors du sous-titrage :

1. N’utilisez pas trop de mots dans un sous-titre.

Il faut 4 secondes au spectateur moyen pour lire 12 mots. Essayez donc de ne pas dépasser cette limite par sous-titre. Au-delà, les spectateurs risquent de ne pas voir la fin des phrases. Il s’agit généralement de 2 lignes de texte.

1. Ne divisez pas les phrases en plusieurs sous-titres.

Essayez de terminer vos phrases en un sous-titre. Si vous sous-titrez mot pour mot un orateur, cela peut s’avérer plus compliqué. Dans ce cas, restez fidèle à l’audio et suivez le débit de l’orateur.

2. N’utilisez pas trop d’effets spéciaux, tels que du texte clignotant ou défilant.

Tout comme le choix d’une bonne police et d’une couleur claire et lisible pour vos sous-titres, n’utilisez pas d’effets visuels sur des mots individuels ou sur le sous-titre dans son ensemble. L’objectif est la lisibilité.

3. N’utilisez pas d’argot, de jargon ou d’expressions obscures.

Traduisez le texte sous sa forme la plus simple. Tout le monde ne connaît pas tous les termes d’argot et si vous tentez de gagner de la place en utilisant un de ces termes, votre texte peut perdre en compréhension.

4. Ne traduisez pas littéralement les expressions ou les références culturelles.

Comme pour toutes les tâches de localisation, vous devez vous assurer que vous parlez la langue de votre public ciblé, y compris pour les expressions idiomatiques ou familières. Faites appel à un locuteur natif pour une traduction naturelle.

5. Ne modifiez pas le sens du dialogue d’origine.

Une transcription fidèle est l’objectif de tout sous-titreur. Vous devrez peut-être faire des choix créatifs de temps en temps, mais essayez de rester le plus fidèle possible au texte source.

6. Ne supprimez pas les informations importantes.

En tant que sous-titreur, ce n’est pas à vous de juger si les informations sont essentielles ou non. Incluez toutes les informations pour que le spectateur puisse les lire et déterminer par lui-même ce qui est essentiel.

7. N’utilisez pas les sous-titres comme substitut au doublage.

Les sous-titres sont essentiels et doivent être fournis dans toutes les vidéos pour toucher un public plus large, mais les voix off entièrement doublées ont également leur place. Faites appel à un expert pour déterminer ce dont vous avez besoin.

8. Ne cachez pas les visuels importants avec des sous-titres.

Les sous-titres doivent améliorer la compréhension de la vidéo et non y faire obstacle. Ainsi, si une action a lieu dans le tiers inférieur de l’écran, déplacez temporairement vos sous-titres dans le tiers supérieur. Néanmoins, consultez également votre éditeur vidéo pour vous assurer que le tiers inférieur reste le plus dégagé possible.

9. N’utilisez pas uniquement des majuscules pour les sous-titres, sauf en cas d’emphase.

Comme dans d’autres supports de communication, les majuscules sont utilisées pour souligner un son fort ou un cri. La casse standard doit être utilisée pour tous les autres sous-titres.

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